Koko, le gorille qui parle

Koko, le gorille qui parle

A documentary that follows Dr. Penny Patterson’s current scientific study of Koko, a gorilla who communicates through American Sign Language.

 

« J’avais depuis toujours eu envie de filmer des gorilles [...] Je caressais l’idée de faire, à partir des travaux de Diane Fossey [...] au Rwanda, une étude filmée de six mois sur les modes de communication entre eux de ces gorilles et de cette femme. J’étais d’autre part passionné par la révolution scientifique que représentaient les résultats des expériences de langage avec les chimpanzés [...] Je pensais que seul le cinéma pouvait en rendre compte. »

Barbet Schroeder dans le dossier de presse

 

« En fait, elle a très bien compris dès le début quand la caméra tournait, elle repérait le tout petit bruit de la caméra Éclair, et se comportait différemment quand elle se savait filmée, une vraie star en somme, une bête de cinéma, une actrice née. »

Barbet Schroeder1

 

“Schroeder’s subject, however, is full of idiosyncratic freshness and appeal. Koko, in its undidactic way, can be related to contemporaneous investigations of language acquisition, both in academia and popular culture, inspired by the widespread influence of Ludwig Wittgenstein’s radical interrogation of “language games” and Noam Chomsky’s linguistic theories about innate syntactical structures. Many of these explorations sought further proofs of Darwinian evolution by discovering “intermediate forms of language” among higher primates, while others investigated the alleged development of “private languages” between culturally isolated children, a phenomenon documented by Jean-Pierre Gorin, two years after Koko, in his brilliant film Poto and Cabengo, about twins raised in Linda Vista, California, in a household where all the adults spoke a mélange of German and English in extremely defective ways.”

Gary Indiana2

 

Bernard Benoliel, Axelle Ropert: Comment découvriez-vous ce cinéma ?

Barbet Schroeder: Le circuit classique des cinéphiles, la Cinémathèque de la rue d’Ulm, les salles sur les Boulevards où l’on allait attraper des films en VF qu’on ne pouvait pas voir autrement. On faisait aussi des voyages en bus à Bruxelles pour voir des films à la Cinémathèque de Ledoux, six films dans la journée, deux ou trois jours de suite. Il y avait certaines copies de films qui n’existaient qu’à Bruxelles, avec un double sous-titrage français et flamand.3

 

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