Bled Number One

Bled Number One

Barely out of prison, Kamel is deported to his home country, Algeria. This forced exile forces him to observe with lucidity a country in full effervescence, torn between a desire for modernity and the weight of ancestral traditions.

EN

“I really like Delacroix’s paintings of Algeria and I think that’s how he worked, building gradually stroke by stroke, one layer after another. At the same time, I direct very naturally, spontaneously, accepting the unexpected and unpredictable, which turns out to be what has to be filmed, the thing that stands out from the rest.”

Rabah Ameur-Zaïmeche1

FR

“Le scénario, la mise en scène et quelques acteurs professionnels parmi une foule de comédiens amateurs installent inévitablement Bled Number One du côté de la fiction. C'est pour Tënk un détour complètement assumé tant Rabah Ameur Zaïmeche semble prendre soin de ne déposer son récit sur la réalité de ce bled qu’avec une infinie précaution. À chaque plan, le mélange des genres – cinématographiques – fait vaciller le regard. Est-il celui du personnage de Kamel, exilé en un pays d’origine où il sera difficile de trouver sa place, ou celui du cinéaste lui-même, en orchestrateur subtil du choc des cultures ? Lorsque Rodolphe Burger, apparition insolite dans le plan, fait résonner le delay saturé de sa guitare sur les rives désertiques d’un lac algérien, les frontières se diluent un peu plus encore, attestant de la maîtrise de l’écriture et de l’acte cinématographique de Ameur Zaïmeche.”

Sylvain Baldus1

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